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Après avoir sillonné les fjords islandais pour 3 semaines de surf-trip et avoir profité des derniers rayons de l’été néo-zélandais, notre collaboration avec Volcom se poursuit au Royaume-Uni. Équipés de la veste imperméable Lane TDS, Marc et Charly sont partis affronter les caprices du temps britannique, le temps d’un week-end embrumé de Liverpool à Snowdonia.
Un week-end pluvieux de décembre, on est partis au Pays de Galles. Mais si, vous savez, c’est ce petit pays, à l’Ouest de l’Angleterre. L’idée de la destination vient de Charly, en charge des photos, qui a une histoire personnelle avec ce pays. Son plan : atterrir à Liverpool pour rejoindre Snowdonia, le plus grand parc national du Pays de Galles. Ce lieu est parait-il étonnamment peu fréquenté malgré son charme.
Nous n’avons que trois jours de libres, il s’agit d’être efficaces. À peine 1h30 d’avion sont nécessaires pour rejoindre Liverpool depuis Paris, et moins de 2 heures de voiture pour atteindre Snowdonia. En faisant quelques recherches pour préparer notre aventure, je tombe sur un article du Guardian. Il annonce que la vue depuis le sommet du mont Snowdon, le plus haut sommet du Pays de Galles, au coeur du parc, vient d’être élue “plus belle vue de Grande Bretagne”. L’idée est validée.
Nous arrivons donc un vendredi soir, 1er décembre, à Liverpool. La ville fête déjà Noël. Les bars sont plein à craquer d’adolescents en pulls de laine rouges et d’adolescentes guère plus habillées que de leur serre-tête à cornes de rennes. Les moins habitués ont déjà commencé à vomir au coin des rues quand nous rentrons nous coucher. Pas de ça pour nous, il faut se lever tôt demain.
Le samedi, nous prenons la route pour le Pays de Galles. Les routes y sont étroites mais captivantes, enserrées dans des rangées d’arbres ou bordées de ravissants petits murets de pierres derrière lesquels se cachent les moutons. L’agence de location a eu la fausse bonne idée de nous « upgrader » et de nous refiler un gros bateau sur roues. Nos sacs à dos ont donc le bonheur de s’étendre sur la grande banquette arrière, mais qu’il n’est pas évident de se ranger sur le bas coté pour laisser passer les autres véhicules. Le soleil se couche à 16h30 et nous nous dépêchons de sauter d’un point à un autre du parc.
Le lendemain, nous devons attendre qu’il se lève pour débuter l’ascension du mont Snowdon. A 8h, sur le parking en contrebas, c’est la pluie qui nous accueille. Elle reviendra régulièrement prendre de nos nouvelles ensuite. Il existe une demi-douzaine d’itinéraires pour accéder au sommet, et même un petit train en été. Nous choisissons de grimper par un chemin réputé plutôt difficile mais moins long pour la montée, et de redescendre par un second, aux caractéristiques inverses. Un panneau avertit qu’il est préférable de se munir de crampons et de piolets. C’est parfait, nous n’avons que nos chaussures et nos ongles.
La montée est physique mais amusante. Elle offre des panoramas prodigieux, qui ne se laissent observer que durant quelques secondes, quand la brume nous l’autorise. Ces nuées filent à toute allure autour de nous. Nous marchons sur un sentier de pierre, tantôt bien aménagé en escaliers, tantôt barré de gros rochers humides sur lesquels on tente de ne pas glisser. À mi-parcours, quelques tâches blanches ça et là présagent de la suite : le parcours devient de plus en plus enneigé et glissant.
En un peu plus de trois heures, nous atteignons le sommet. Les conditions y sont dantesques. Le vent violent nous entraîne dangereusement, et un épais brouillard nous enveloppe. La “plus belle vue de Grande-Bretagne” est sous nos yeux mais complètement invisible.
Un second article, du Mail Online, que je ne lis que maintenant de retour à Paris, prévenait :
“les jours qui sont suffisamment débarrassés de pluie, de nuages et de brouillard pour profiter de cette vue magnifique sont malheureusement trop rares. En effet, Snowdonia est réputée pour être l’endroit le plus humide de Grande Bretagne”.
Tout s’explique.
De retour sur terre, nous rejoignons Liverpool. Malgré sa réputation de ville industrielle sur le déclin depuis les années 1970, son centre est étonnamment moderne et agréable. Un tour en bateau nous permet de prendre un peu de recul pour observer ce mélange de buildings de verres et d’imposants bâtiments, aux riches styles architecturaux, entourés par les docks : notre nouveau terrain de jeu.
Si plusieurs hangars décharnés sont désormais à l’abandon, l’activité industrielle y est toujours puissante. Cette fois, le soleil est de la partie et la lumière rasante nous offre des scènes cinématographiques. Un concurrent inattendu dans le palmarès des plus belles vues de Grande-Bretagne.
Cet article a été rédigé en partenariat avec Volcom
La veste Lane TDS dispose d’un revêtement imperméable 10 000 mm sur une doublure rembourrée trois couches. Ses coutures entièrement scellées empêchent l’infiltration de pluie ou de neige.
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