Notre communauté partage et met en valeur des espaces naturels sensibles. Pour les protéger et limiter votre impact lors de vos voyages, nous vous invitons à lire et, si vous y adhérez, à signer la charte ci-dessous. Et n'oubliez pas d'inviter vos compagnons de route à faire de même.
Préparer son voyage afin de se mettre dans les meilleures conditions pour en profiter : s’intéresser à la destination et à ses habitant.e.s, rechercher des informations sur les réglementations en vigueur, prévoir le bon matériel et adapter les moyens de transport utilisés.
Je me renseigne sur la réglementation en vigueur de la zone dans laquelle je me rends.
Si possible, je planifie mes sorties en dehors des périodes de forte fréquentation, pour ne pas surcharger les sites.
Je prévois de me déplacer en petit groupe, de 4 à 6 personnes maximum.
Je privilégie les acteurs locaux à la grande distribution et aux chaînes d’hôtels.
Je me renseigne sur les habitant.e.s et leur mode de vie : traditions, patrimoine, environnement, économie…
Je me renseigne sur les habitudes culturelles afin de les respecter au mieux : marchandage, pourboires, formules de politesse, etc.
Je privilégie l’achat de vêtements et de matériel d’occasion.
Je n’hésite pas à louer du matériel en cas d’utilisations peu fréquentes.
Je privilégie les marques qui produisent dans le respect de l’environnement et de l’humain.
Je ne mets pas ma santé en péril pour autant : certains équipements nécessitent d’être neufs ou reconditionnés, notamment en ce qui concerne la sécurité et l’assurage (baudriers, cordes, mousquetons, ARVA, etc.).
Privilégiez les moyens de transport sans émission : la marche, le vélo, le canoë…
Optez au maximum pour les transports collectifs ou partagés à faibles émissions : le train (14 grammes de CO2 par km), le car, le bus, le covoiturage, l’auto-stop…
Préférez des destinations qui n’impliquent pas de déplacement en avion
Ne prenez pas l’avion (285 grammes de CO2 par km)
La majeure partie des règles à retenir pendant le voyage relève du bon sens. Laisser l’endroit comme il était lors de mon arrivée, ne pas déranger la faune et la flore et respecter les autres usage.è.r.es.
J’emporte tous mes déchets avec moi : reste de nourriture, détritus.
Je m’éloigne au maximum des sentiers et des sources d’eau naturelles pour faire mes besoins.
Je ne laisse pas mon papier toilette sur place, je le conserve dans un sac.
J’utilise des produits naturels pour me laver, me brosser les dents ou faire la vaisselle, et je m’assure que les eaux usées ne finissent pas dans les sources naturelles.
Je reste autant que possible sur les sentiers balisés, même boueux ou mouillés, afin de ne pas participer à l’érosion des sites qu’ils traversent.
Je respecte les emplacements de bivouac. Je veille à ne pas étendre mon campement.
Je concentre mon activité là où la végétation est absente.
Je ne déplace pas les pierres, les plantes, les troncs ou autres éléments naturels.
Je ne construis aucune forme de structure ou d’aménagement.
Je laisse chaque endroit dans l’état dans lequel je l’ai trouvé à mon arrivée.
J’admire les animaux sauvages à distance, sans les suivre ni les nourrir.
Je suis particulièrement vigilant.e pendant la saison des amours, afin de ne pas déranger la reproduction.
J’apprécie la faune et la flore sans l’arracher ou la piétiner.
Je suis respectueu.x.se des autres visiteurs et de la qualité de leurs expériences.
Je suis courtois.e, je laisse le passage aux autres sur le sentier.
Je parle doucement, j’évite de faire du bruit (musique, cris, etc.) et je laisse prédominer les sons de la nature.
Avant toute chose, je vérifie la réglementation en vigueur dans la zone. Quoi qu’il arrive, un feu a toujours un impact négatif, donc la conduite est simple : n’en faites pas !
Je favorise l’utilisation d’un réchaud pour faire la cuisine et de lampes électriques (ou lanterne) pour l’éclairage.
Le voyage ne s’arrête pas forcément au seuil de ma porte. Je peux continuer à réduire mon empreinte une fois rentré.e à la maison : en compensant mes émissions de CO2 ou en prenant garde au partage sur les réseaux sociaux, notamment si je rassemble une grosse communauté.
Je calcule les émissions carbone de mon voyage, notamment celles des trajets sur un site Internet prévu à cet effet.
Je compense ces émissions en faisant un don à une association locale en faveur de l’environnement (les dons aux associations sont déductibles des impôts à 66 %).
Je ne géolocalise pas précisément les lieux que je visite.
Je me contente d’une zone vague (un massif, une région, une ville) plutôt que de dévoiler le nom d’une plage ou d’un minuscule refuge.
Avant de partager une adresse précise, je vérifie que le lieu peut accueillir davantage de monde auprès de l’autorité concernée (à l’office du tourisme, au patron de l’auberge en question, etc.).
Je veille à communiquer sur plusieurs lieux à la fois afin de répartir l’affluence.
Je prends soin de mentionner l’aspect sensible des lieux que je partage.
Si vous lisez ces lignes, c’est que l’aventure vous enivre. Que la découverte de la France et du monde vous anime. Que les activités outdoor occupent une place de choix dans votre coeur, et dans votre agenda.
Si vous lisez ces lignes, vous savez que tout cela ne saurait exister aux dépens de la nature, à la fois le terrain de jeu et le temple de toutes nos belles histoires. Vous avez compris que les destins des êtres vivants et de la Terre sont intimement liés et que cet ensemble ne peut fonctionner durablement qu’à une seule condition : en tant qu’êtres humains, nous devons faire le maximum pour respecter la planète.
Aujourd’hui, et c’est une très bonne nouvelle, nous sommes de plus en plus nombreux à partager cette vision. Vous êtes d’ailleurs plus de 375 000 à nous suivre quotidiennement sur les différentes plateformes. Plusieurs millions à lire, regarder et écouter nos histoires chaque mois. Un grand nombre, donc, à vous échapper régulièrement dans la nature, augmentant mécaniquement l’impact global de notre communauté sur l’environnement. Pour intensifier nos efforts collectifs, il est temps de franchir, ensemble, une nouvelle étape.
Nous n’allons pas arrêter de parler de la beauté du monde extérieur. Du vent glacial des sommets, de l’odeur des forêts en automne, des falaises escarpées en bord de mer. C’est la raison d’être des Others depuis le premier jour : rendre ces plaisirs accessibles pour vous pousser dehors.
Ce que nous pouvons faire en revanche, c’est mettre en place une charte de bonne conduite : le Code de l’Aventure Responsable. Une liste d’engagements pour ceux qui, comme nous, souhaitent minimiser l’impact de leurs activités outdoor. Puisque les bonnes initiatives fourmillent déjà, plutôt que de repartir de zéro, nous avons choisi de nous baser sur les sept principes du Leave No Trace. Conçu dans les années 60, ce programme éducatif largement reconnu à travers le monde vise à rendre la pratique du plein air la plus viable possible en éduquant les visiteurs des parcs et des aires naturelles. Ce document — que nous avons étoffé de considérations spécifiques à notre époque, sur l’usage des réseaux sociaux ou l’importance du choix de l’équipement — décomposé en trois grandes parties, sera accessible sur nos plateformes en ligne et présenté au début de nos magazines à compter de ce numéro.
En ce sens, ce code signe le départ d’une nouvelle méthode de fonctionnement pour nous. À partir d’aujourd’hui, l’accès à une partie de nos publications sera délibérément restreint. À commencer par le groupe Facebook Fresh Air Club, dans lequel la communauté s’échange de précieux conseils. Ce sera ensuite — le temps de mettre en place les moyens techniques pour y arriver — au tour du guide en ligne de la microaventure en France, puis d’une rubrique spécifique de la newsletter. Et enfin, à terme : toute la partie du site-web réservée aux guides et autres conseils pour partir à l’aventure. Pour continuer à profiter de ces contenus, il vous sera ainsi demandé de lire et, si vous y adhérez, de signer cette charte.
En ligne de mire : que le respect des espaces naturels devienne la priorité de tous. La nôtre. La vôtre. Celle de vos amis. Que nous puissions continuer à explorer le monde, l’esprit de découverte chevillé au corps, sans participer au problème. Ne soyons pas de simples spectateurs, il est encore temps de remettre les choses en ordre pour les générations futures.