Partir à l’aventure pour se reconnecter à la nature… Voilà ce qui anime Les Others depuis le début ! Et comme c’est toujours plus sympa à plusieurs, on organise régulièrement des camps pour passer un bon moment avec vous et découvrir une nouvelle activité dans des paysages exceptionnels. Après un week-end de randonnée en raquette ou une initiation à l’escalade glaciaire, on a pris la direction du Vercors pour trois jours de course d’arête, un bon bol d’air frais, un peu d’adrénaline et de jolis souvenirs. Bref, un petit récap de notre Les Others Camp #5.
L’hiver est bien capricieux cette année… Alors que les mois d’été n’étaient plus bien loin, la neige s’est remise à tomber ! Du coup, une semaine avant de se retrouver pour ce Les Others Camp #5, il faut changer tous nos plans : le massif de Belledonne, notre destination initiale, est trop enneigé pour nous accueillir. Mais il en faut bien plus pour nous arrêter. On décide de mettre le cap un peu plus à l’ouest, vers un massif que l’on connait désormais très bien : le Vercors. Situé à seulement quelques encablures de Grenoble et moins haut que ses voisins, il sera à nouveau notre terrain de jeu pour le week-end.
Qui dit nouveau Les Others Camp, dit nouvelle nouvelle pratique. Pour Les Others Camp #5, nous avons opté pour une discipline un peu particulière et plus engagée que les précédentes. La course d’arête, une activité à mi-chemin entre l’escalade et la randonnée. Comme son nom l’indique, cette discipline consiste à progresser sur les arêtes et éperons rocheux d’un massif, offrant ainsi une vue aérienne à 360°. Attention au vertige !
Pour cette « Grande Traversée », on est partis avec un petit groupe de onze participants, fidèles des Others, issus des quatre coins de la France. Bastien vient d’Aix-en-Provence, Michelange de Nice, Chloé, Lisa, Nadhia, et Antoine de Paris, Emilie de Lille, Victoire de Lyon, Aymeric de Savoie. Un groupe hétéroclite comme on les aime, où l’on arrive sans connaitre personne et l’on repart avec des nouveaux potes. C’est le principe de base, quel que soit le programme.
Après avoir changé nos plans, on guettait la météo avec inquiétude depuis plusieurs jours. La pluie devait être de la partie… Mais arrivés la veille au soir, la lumière matinale nous offre un premier soulagement. On découvre les sommets sous un ciel bleu impeccable. Rien ne pourra donc gâcher notre Les Others Camp #5 !
Cette première journée doit nous amener à découvrir les « Trois Pucelles », trois pics rocheux qui se détachent du massif. Visibles de loin, ils participent à la petite effervescence du départ. Tout le monde s’active pour finaliser son sac. Les lacets se serrent, au son des cliquetis de dégaines qui s’accrochent aux baudriers.
Après une petite marche d’approche, le chemin s’arrête net. C’est le moment d’entamer les choses sérieuses : la corde passe dans les boucles des baudriers pour former de joyeuses guirlandes de grimpeurs. En tête, Shams, notre guide, sécurise la voix en installant des points dans la roche. On alterne alors entre des phases planes, des parois à escalader et quelques rappels lorsqu’il faut descendre une face trop abrupte. On déambule à l’ombre des pics rocheux. En passant sur le versant opposé, la vue s’ouvre soudainement : la vallée de Grenoble s’étend sous nos pieds.
Au loin, le Mont Blanc se confond avec les nuages.
Après ce premier aperçu, on part un peu plus haut. Direction la baraque de Col Vert, un refuge non gardé situé sous le col du même nom. Équipés pour l’occasion par The North Face, on a prévu d’installer nos tentes au bord de la source voisine. Chacun partage ses expériences et ses projets autour du feu. Shams prépare déjà sa prochaine expédition : dans quelques jours, il s’envolera pour la Chine, où il gravira les 7000 mètres du Mustagh Ata, skis sur le dos.
On débute la 2ème journée aux aurores. Les réchauds tournent pour faire chauffer l’eau qui servira à remplir nos tasses de café. Les sacs fait, on emprunte les lacets du sentier qui nous emmène vers le Col Vert, où démarre notre arête. En bord de chemin, quelques blocs de neige font de la résistance face aux rayons de soleil qui commencent à briller.
Arrivés au col, les casques vissés sur la tête, on bifurque alors pour suivre la roche. L’arête se prolonge en enfilade loin devant nous. On a le sentiment de progresser comme des funambules sur un fil. Impossible de se tromper de chemin : à gauche, le vide, à droite, le vide. Loin devant nous se dresse le Cornafion, que l’on doit atteindre pour déjeuner. Il ne faudra pas trop trainer : la pluie devrait nous rattraper peu de temps après.
Impossible de se tromper de chemin : à gauche, le vide, à droite, le vide.
Répartis par groupe de trois, on avance en veillant à ce que la corde reste suffisamment tendue. Simon, notre deuxième guide, distille ses conseils de manipulation et de sécurité. On pense à faire zigzaguer la corde entre les roches afin de multiplier les points de sécurité si l’un d’entre nous venait à trébucher. Il faut rester vigilant. Le calcaire est est très friable et la roche à laquelle on s’agrippe nous reste parfois dans la main.
Les bouquetins nous regardent passer d’un œil amusé Eux dévalent les pentes sans s’embarrasser de tout ce matériel. On progresse à notre rythme, sans se presser, en prenant le temps de découvrir le paysage et de papoter avec nos voisins de cordée.
On arrive au sommet du Roc Cornafion après avoir longé une dernière vire où l’on côtoie le vide. Tout le monde est arrivé avant la pluie. On ne s’éternise pas : Les blocs de nuages s’accumulent sur les sommets alentours, et forment des ombres menaçantes autour de nous. Quelques tranchse de saucisson, un peu de fromage, des fruits. On quitte notre arête pour récupérer un petit sentier, qui doit nous ramener à notre point de départ. La pluie nous a épargné encore aujourd’hui.
On progresse à notre rythme, sans se presser, en prenant le temps de découvrir le paysage et de papoter avec nos voisins de cordée.
Après deux jours passés à crapahuter sur les sommets, notre troisième journée est plus « reposante » : un peu de falaise, juste de quoi se dégourdir les doigts. Les parois humides ne nous facilitent pas vraiment la tâche, mais quel plaisir de côtoyer la roche lorsque l’on passe l’hiver en salle de bloc !
Un dernier verre au soleil tous ensemble et chacun repart dans son petit coin de France. Les numéros sont échangés, les promesses sont faites : on se retrouve très bientôt pour grimper… encore plus haut ?
Vivement le prochain Camp ! Ce sera à la rentrée prochaine et on espère vous comptez parmi nous. Pour participer, pensez à consulter régulièrement Camp de Base, où vous trouverez tous nos événements.
On remercie chaleureusement The North Face qui nous a équipés de la nouvelle veste Impendor C-Knit à retrouver chez nos amis d’Au Vieux Campeur.
En partenariat avec
The North Face
L’exploration est l’oxygène de The North Face. Elle façonne leur identité, leurs luttes et leurs objectifs. Parce que le chemin de la découverte est aussi un chemin vers le progrès. Pour voir le monde au-delà de la carte et repenser ce que chacun de nous peut accomplir. Depuis 1966, The North Face n’a cessé d’explorer de nouvelles façons d’être acteurs du changement, pour l’humain et pour la planète.
Au Vieux Campeur
Au Vieux Campeur est une enseigne d’articles de sport et de loisirs avec une ligne directrice immuable : la nature. Pionniers en France, ils proposent le plus grand choix d’équipements pour la pratique d’activités de plein air, de la marche à l’escalade en passant par la plongée et l’alpinisme. Fondée en 1941 par Roger de Rorthays dans une petite boutique du Quartier Latin à Paris, Au Vieux Campeur est une entreprise familiale qui a fait de l’indépendance et de l’authenticité ses maîtres mots.
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