Une chute et c’est la mort. Voilà comment pourrait se résumer la pratique de l’escalade en solo intégral. Cette discipline qui consiste à grimper sans corde ni aucun matériel de protection est aujourd’hui mondialement célèbre. Mais 30 ans plus tôt, un jeune homme du nom d’Alain Robert réalisait déjà les solos les plus téméraires du monde. Mais à l’époque, il est rangé chez les fous. Aujourd’hui, il souhaite raconter son histoire en falaises et réhabiliter son héritage autour de trois voies marquantes dont une qui a bien failli lui être fatale. Mais si chuter c’est mourir, pour Alain Robert, grimper en solo intégral, c’est vivre.
Une chute et c’est la mort. Voilà comment pourrait se résumer la pratique de l’escalade en solo intégral. Cette discipline qui consiste à grimper sans corde ni aucun matériel de protection est devenue mondialement célèbre en 2018 grâce à l’exploit d’Alex Honnold au Yosemite, raconté dans le documentaire Free Solo.
30 ans plus tôt pourtant, sur les falaises françaises, un jeune homme du nom d’Alain Robert réalisait déjà les solos les plus téméraires du monde. Malgré un lourd handicap physique hérité d’une chute, il a signé un palmarès encore inégalé aujourd’hui : un grand nombre de voies difficiles et hautement aléatoires, vaincues au prix d’une rééducation titanesque et d’un mental à toute épreuves.
Grimper en solo intégral, c’est grimper sans corde. On se sert uniquement du corps humain. Si on arrive à aller jusqu’en haut, on est en vie. Mais si on tombe, on est mort.
Mais à l’époque, Alain Robert est rangé chez les fous. Il se tourne alors vers l’escalade de buildings et devient le célèbre « French Spiderman ». Après avoir enchaîné les passages télés et les aller-retours en garde à vue dans le monde entier, il souhaite aujourd’hui raconter son histoire en falaises et réhabiliter son héritage autour de trois voies marquantes : L’abominable homme des doigts, La Nuit du Lézard et Pol Pot. Cette dernière, située à 250 mètres du sol dans le Verdon, à d’ailleurs bien failli lui être fatale.
Car si chuter c’est mourir, pour Alain Robert, grimper en solo intégral, c’est vivre.
Connu à l’international sous le nom du “French Spiderman”, Alain Robert fait régulièrement la une des médias pour ses ascensions en solo de building. Mais avant la tour Montparnasse ou l’Empire State Building, c’est sur les falaises françaises que le grimpeur excellait. Sans corde ni système d’assurage, il a repoussé les limites de l’escalade en solo intégral en gravissant des voies difficiles et hautement aléatoires.
Un épisode réalisé par Thomas Firh, assisté par Nicolas Alberty. Clémence Hacquart a présenté le récit et Nicolas De Ferran a composé la musique. Chloé Wibaux, s’est assurée du montage et Antoine Martin du mixage.
Merci à Alain Robert de nous avoir raconté son histoire.
Columbia soutient Les Baladeurs pour cette sixième saison.