Afin de réaliser un de ses rêves d’enfance, Virab s’est envolé pour un safari au Kenya en compagnie de son pote Thomas. Au programme : des routes de terre qui font mal au dos, des réserves naturelles à perte de vue et une faune des plus incroyables. Bon voyage !
Quelques jours avant mon départ pour le Kenya, je ne me sentais pas très bien. Probablement à cause des nombreux vaccins préventifs qui me causaient des troubles du sommeil, ou des bourdonnements de mon entourage qui ne facilitaient pas ma préparation pour mon premier voyage en Afrique.
Il faut dire que ce n’était pas le bon moment pour se rendre dans un pays oscillant entre les traditions Maasaï, une capitale cosmopolite, un historique colonial mouvementé – pour ne pas dire dramatique -, et les attentats en nombre qui frappèrent le pays cette année là. Mais pour vivre de belles aventures, il faut savoir prendre des risques, surtout que je pars avant tout pour réaliser un de mes rêves d’enfance : “Faire un safari sur la terre des lions“.
Une semaine plus tard, il est 5h du matin à Mombasa et le soleil commence à se lever sur les magnifiques côtes kenyane, bordées par l’Océan Indien. Sulaïman, notre guide, est déjà devant la maison, écoutant la musique dans son van en observant le ciel marin. Avec mon ami Thomas, nous partons pour un voyage de quatre jours en plein cœur du Parc national de Tsavo East, le plus grand parc du Kenya, d’une Superficie de plus de 13 000 km2.
Après deux heures de route, nous sommes déjà très loin des bâtiments de la ville, de la civilisation et des paysages tropicaux dessinés par les plages paradisiaques. Le bitume s’est effacé pour laisser place à des routes de pierres et de sable synonymes de « massage gratuit ». Une blague locale, reprise par la voix d’un garçon de café lors d’un bref arrêt à Voi : Do you like the free massage? Mon dos était littéralement fracassé, secoué pendant tout le trajet.
Au cours de notre séjour, plusieurs rencontres nous on fait comprendre que les Kenyans ont une culture très sage et pacifiste. Lorsqu’un malheur arrive, ils vous répondront la désormais célèbre « Hakuna Matata », signifiant « il n’y a pas de problème » en Swahili, la plus importante langue bantoue.
Plus tard, notre chemin fût accompagné de zèbres et d’impalas, et sans nous en apercevoir, nous étions déjà dans le parc. Une vision aussi féérique peut apaiser tous vos maux, qu’ils soient physiques ou psychologiques. Est-ce un rêve ? Ou juste cette faune généreuse et irréelle que nous n’avons pas en Europe, qui est capable de redonner de la force et de la couleur à nos vies ?
Les jours qui suivirent seront portés par cette communion que nous partageons avec mère nature, avec ses trésors sauvages et sa savane dorée. Une bière sur un balcon se transforme en entretien avec un Calao, une tempête de sable peut cacher une centaine de Buffles assoiffés fonçant tête baissée, alors qu’un simple buisson protège une Lionne et ses petits tentent de débusquer un zèbre.
À notre retour en ville, nous n’étions plus que des citadins aigris à la recherche d’air climatisé. Mais nous étions fin prêt pour la suite de notre voyage. Après un vol d’une heure pour Nairobi, la capitale, nous nous sommes dirigés vers le Sud du pays et ses vastes étendues du Maasai Mara, en totale immersion dans un autre monde, une autre loi, un autre ordre. Car ce n’est pas un parc, mais avant tout une réserve naturelle sous l’autorité des guerriers Maasaï. Nous allions y séjourner dans des tentes, comme à l’époque ou les grands explorateurs découvraient ces terres sauvages hors du monde des hommes.
Plus de photos sur le site de Virab : http://virabmouradian.com/kenyan-vibes
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