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Six potes, six jours de voyage, 2 000 kilomètres entre Biarritz et Lisbonne et un itinéraire tracé qui va vite laisser place à l’improvisation. Le collectif French Folks a pris la route à bord de la Mini Countryman pour une odyssée entre montagnes, désert et océan. Une aventure en partenariat avec Mini, qu’ils nous racontaient dans notre dernier volume papier, The Unexpected Issue, aujourd’hui en ligne.
Après avoir chargé nos sacs dans les voitures, nous prenons la route vers le désert des Bardenas Reales. La perspective de découvrir un tel lieu à quelques heures à peine de la frontière franco-espagnole nous encourage, et rend le voyage très agréable. Vers 13 heures, nous arrivons aux portes du désert. Il est temps de pénétrer dans un nouveau monde, fait de terre et de poussière, où d’étonnantes formations géologiques, dues à un phénomène d’érosion très marqué dans la région, côtoient d’anciennes maisons abandonnées. Les couleurs ocre qui nous entourent sont magnifiques et la lumière du coucher de soleil nous offre un spectacle que nous n’oublierons pas.
Le lendemain, après avoir quitté le désert en pleine nuit pour rejoindre San Sebastian, nous décidons, malgré la pluie, de suivre un itinéraire côtier. Le Pays-Basque espagnol regorge paraît-il de montagnes qui viennent s’écraser sur l’océan, et nous voulons en témoigner. Effectivement, le paysage est somptueux et les pluies torrentielles qui nous accueillent ne font que sublimer ses traits. En début d’après-midi, nous arrivons à Gaztelugatxe, une petite île sur laquelle a été bâti au 10e siècle un ermitage, lieu presque magique, véritable tableau de l’Histoire humaine et naturelle. Mais la fin de journée approche et nous reprenons déjà la route vers notre prochaine destination : Los Picos. Situés à une trentaine de kilomètres de la mer, ces sommets culminants à plus de 2 000 mètres étaient les premières terres visibles à l’horizon par les marins venant de l’ouest sur l’océan Atlantique, ce qui leur a valu le nom de « Pics d’Europe ».
Après une bonne nuit de sommeil au pied des montagnes, nous nous levons avec un objectif : atteindre le lac d’Enol pour le lever du soleil. La route sinueuse suit parfaitement son cours jusqu’à ce qu’une tempête de neige éclate à quelques minutes à peine de notre ligne d’arrivée. L’équipage est ralenti mais motivé, la progression continue et nous n’allons pas être déçus. Quand le tumulte passe, le ciel s’ouvre à nouveau et nous pouvons profiter des points de vue sensationnels qu’offrent les majestueux sommets du parc. Un spectacle incroyable qui peine tout de même à nous faire oublier le froid qui règne ici. Nos souvenirs immortalisés, nous prenons la direction de Las Médulas, à 300 kilomètres au sud, dont le paysage fut profondément transformé par l’exploitation minière de l’époque romaine. Mais depuis le départ des dernières garnisons au IIIe siècle, la végétation autochtone a pu reprendre ses droits. Le sable rougeâtre et les forêts de chênes verts s’y côtoient aujourd’hui avec une majesté étonnante.
Ce sera notre dernière carte postale espagnole, et nous prenons maintenant la liberté de ne plus suivre aucun itinéraire. Les grands espaces que nous traversons, entre forêts de pins et déserts sur fonds de montagnes enneigées, sont une invitation à la découverte. Une fois la frontière portugaise passée dans l’après-midi, nous sommes accueillis par un soleil radieux qui nous avait bien manqué, d’autant qu’il offre à la vallée du Douro une perspective exceptionnelle. Ces collines vertigineuses, parsemées de vignes et creusées par de magnifiques rivières, composent un panorama unique. Un paysage à couper le souffle comme une introduction à la beauté du Portugal, qui nous promet de belles surprises pour les jours à venir. Ce soir, nous dormirons à Coimbra dans l’impatience, déjà, de repartir demain vers Nazaré, où les plus grandes vagues du monde nous attendent.
L’émotion est palpable lorsque nous arrivons sur place. Le soleil, qui nous a inondé de sa lumière pendant tout le trajet, illumine l’océan qui nous fait face. Des vagues monstrueusement hautes s’écrasent contre les falaises. Juste à côté de nous, la surfeuse Justine Dupont observe, attentivement. Réputée pour avoir surfé parmi les plus grosses vagues de la planète, la vice-championne du monde de cette catégorie s’entraîne quotidiennement à Nazaré. Nous mesurons la chance que nous avons de la rencontrer sur ce lieu mythique. Nous apprendrons le lendemain qu’elle aura surfé ce jour-là la plus grosse vague de sa vie, d’une hauteur de 30 mètres…
Le lendemain, nous rejoignons Sintra, une ville située à 25 kilomètres de Lisbonne dont l’harmonie parfaite entre nature et architecture a conduit l’UNESCO à la classer au Patrimoine Culturel de l’Humanité. C’est simple, ici, l’Homme et la nature ne font qu’un. Nous en profitons pour sortir nos skateboards et arpenter les routes qui percent dans un paysage couvert d’arbres en tout genre. Le temps passe, et la fin de la journée approche. Nous devons nous rendre à Setubal pour prendre le ferry qui nous mènera à Comporta, notre dernière étape. Le soleil se couche doucement pendant la traversée, nous offrant un dernier instant de magie. De l’autre côté, la route nous emmène paisiblement vers un ancien hameau de pêcheurs qu’on appelle Casas Na Areia. C’est ici, les pieds dans le sable, que se termine notre belle aventure.
Cet article a été rédigé en partenariat avec Mini.
Découvrez le Mini Countryman sur leur site.
Photos : Julien Pelletier (@buchowski), Jon Sanchez (@Platoux), Luc Lagasquie (@luclagasquie) et Lyes Kachaou (@lyesk)
Vidéo : Romain Leclerc (@Nvmero)
Texte : Les Others, d’après une histoire originale de French Folks
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